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| © Lo de Bodinat - 2009 |
Terminé les gigantesques unités industrielles et les lignes à haute tension : énorme économie d'infrastructure, de transport au long cours (au cours duquel la moitié de l'énergie produite est perdue!), de logistique, de facturation, de pollution des paysages, des atmosphères et des cours d'eau. La fourniture d'énergie nationale centralisée est remplacée par des productions énergétiques locales, diversifiées et adaptées au terrain, individuelle pour une à quatre maisons, ou collective à l'échelle d'un village, d'un quartier, avec des unités de production diverses, discrètes, dispersées.
La clé du changement est la liberté, l'indépendance et l'autonomie données aux régions, aux villes, aux communautés, la réduction du pouvoir de l'état et l'administration au strict minimum, le service du bien commun, l'adaptation de la production énergétique (mais aussi agricole, artisanale) à l'environnement et la division par deux de notre consommations d'énergie par suppression du superflu, comme Tokyo post-Fukushima démontre qu'il est possible de le faire. A l'inverse des choix politiques industriels dévastateurs imposés aux peuples et à la planète depuis un demi-siècle, la décision du démantèlement des centrales nucléaires et thermiques et des lignes à haute tension, en parallèle avec l'installation de systèmes locaux d'électricité, créeront de l'emploi pendant des décennies...
Alternative basique : bougies et chevaux, rustique et romantique :)
Alternative occultée : l'énergie libre (Nicolas Tesla), le moteur magnétique !!
Alternative que j'imagine pour la ville : vélodromes électrogènes (usines électriques à l'huile de genou, les 6x4 des abonnés gratuits, rmistes et condamnés au fitness avec ciné et jus de fruits frais), sols électro-sensibles (trottoirs, salles publiques, pistes de dance)
Alternatives connues mais sous-développées :
- électricité : en ville/village, solaire sur les constructions (toits et pignons bien exposés, panneaux, carreaux, tuiles), en campagne et montagne : éolienne (petites et moyennes), hydraulique au fil de l'eau, source mise sous pression en tuyau descendant pour faire tourner une turbine (cf. Andorra), etc
- carburants : huiles de graines de chanvre ou de tournesol pour les moteurs diesel (conçu pour tourner à l'huile et non pas au pétrole), biogaz extrait par fermentation de la biomasse marine et terrestre (fosses septiques, algues vertes, déchets verts), électricité dans accus...
- eau courante : récupération des eaux de pluies (citernes souterraines, lagunages, châteaux d'eau individuels, pompage par éoliennes western ou à la main sur l'évier à l'ancienne), recyclage des eaux grises et noires par phyto-épuration.
- toilettes : transformation par fermentation des déchets naturels en gaz d'éclairage et de cuisine voire en carburant, toilettes sèches producteur d'humus, phyto-épuration
- permaculture, reconstitution de l'humus et du paysage, pas de labour, forêts-jardins, agro-foresterie, diversification et alliances des cultures vivrières (Fukuoka, Rabhi)
Alternatives urbaines : développement des cultures vivrières en ville, des vergers intégrés aux espaces verts (cf. permaculture en Australie), intégration de la production maraichère au cadre urbain, tours de jardins et potagers en terrasses, reconversion de parkings en champignonnières, développement des ceintures arborées et coulées vertes, voies piétonnes, cyclables et équestres, trains électriques (grâce aux pédaleurs) vélo-taxi, navettes fluviales, voitures à cheval !
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| © Lo de Bodinat - 2005 |
12 09 12
* "But Lo! Men have become the tools of their tools. The man that independantly plucked the fruits when he was hungry is become a farmer; and he who stood under a tree for shelter a housekeeper. We no longer camp as for as a night, but have settled down on earth and forgotten heaven."
H.D. Thoreau, Walden or Life in the woods - 1854
http://www.lesauvage.org/Le Sauvage, depuis 1973
